Vous en saurez plus en allant au cinéma!

PIERRE CRETON
Séance spéciale du film UN PRINCE
en présence du réalisateur samedi 3 février à 18h30
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JOCELYNE SAAB
Trois films autour de la résistance palestinienne
en présence de MATHILDE ROUXEL
Séance spéciale jeudi 1er février à 18h30


Le programme en pdf https://mcusercontent.com/278336ede7896752899d2dd89/files/6e469b27-0c72-53c9-aaa0-e0b2f9eb4d8d/Programme_90Dweb.pdf

Cinéaste, jardinier et plasticien, PIERRE CRETON, fut aussi par le passé ouvrier agricole, contrôleur laitier et apiculteur. Auteur d'une vingtaine de films de tous formats et de toutes natures, nous le recevrons samedi 3 février à 18h30, et échangerons avec lui à la suite de son film UN PRINCE, un " beau récit initiatique où l’apprentissage des fleurs et de l’apiculture se mêle à celui de la sexualité comme de la mort ".
« Il en va des films de Pierre Creton comme il en va des saisons, il n’y en aurait pas de moins ou de plus beaux ; ils sont là modestes, beaux à l’écran comme des nuances de couleurs et de sentiments, des successions d’instants filmés dans l’écrin végétal du Pays de Caux (où le cinéaste vit) et qui donnent à voir bourgeonner puis mourir, les hommes, les plantes, les animaux. Ainsi va la vie, ainsi va son cinéma, fictions et documentaires entrelacés sous les plis du temps, un geste entier de transmission que le cinéaste de 57 ans, également jardinier, artisan de la terre, du miel, des fleurs, de l’érotisme, souvent coiffeur pour ses proches, n’a pas fini de tracer dans les airs. » (Libération)

« Si, comme l'écrit Giorgio Agamben, la contemporanéité est affaire d'écarts, Pierre Creton est aujourd'hui le plus contemporain des cinéastes français. Depuis près de vingt ans, il travaille à l'écart des lumières parisiennes, des modes majoritaires de production et de distribution, des étiquettes de tous genres. Pierre Creton vit et travaille dans le Pays-de-Caux : il y réalise des films, dessine, produit du miel, cultive son jardin. Le temps de l'art et celui de la vie ne font qu'un. Travail, rencontres, lectures suscitent des films, qui à leur tour sculptent l'existence, l'ouvrent à des expériences, des territoires qui donnent lieu à d'autres films. Travailler en cinéaste, c'est habiter un monde rendu vivable par l'invention de communautés de pensées, de désirs et d'amitiés, où se côtoient paysans, écrivains et cinéastes, les vivants et les morts, le proche et le lointain. » (Cyril Neyrat)


Cinéaste, reporter et photographe de guerre, JOCELYNE SAAB est à l'honneur en cet hiver. Ses films, récemment restaurés par les bons soins de l'Association Jocelyne Saab qui œuvre pour leur préservation et leur valorisation, ont été montrés à Paris en fin d'année. Ils le sont désormais à Marseille et dans sa région. Au cinéma Le Bourguet comme au sein du collectif Numéro Zéro, nous sommes heureux·ses de prendre part à l'évènement et de vous proposer ce jeudi 1er février, à 18h30, de découvrir trois de ses premiers films : LES FEMMES PALESTINIENNES (1974), LE FRONT DU REFUS (1975) et BEYROUTH, MA VILLE (1982).

Cette programmation, qui s'articule autour de la résistance palestinienne, vous sera présentée en partenariat avec l'Association France Palestine Solidarité 04. MATHILDE ROUXEL, cofondatrice et présidente de l'Association Jocelyne Saab, sera des nôtres pour vous initier au cinéma de Jocelyne Saab, décédée en janvier 2019. Elle a connu la réalisatrice, à qui elle a consacrée une monographie, la première en France : Jocelyne Saab, la mémoire indomptée.

Deux belles découvertes en sommes à faire cette semaine, qui sont révélatrices de l'extraordinaire créativité et diversité propres au cinéma, notamment documentaire, d'hier et d'aujourd'hui, et dont nous souhaitons plus que jamais nous faire l'écho.
Bonne semaine à toutes et à tous.

Fabien David réalisation Pierre Bayard Merci à Radio Zinzine